En 2022 les entreprises de la région ont été interrogées afin d'analyser et de mieux comprendre les impacts économiques de la discipline du design en Hauts-de-France. Cette enquête a bénéficié du soutien financier de la Région Hauts-de-France dans le cadre de l'appui aux contrats de branches. Conduite durant cinq semaines, elle a été réalisée dans le cadre de designScope®.
Dispositif d’observation, d’analyse et d’évaluation permettant de mieux comprendre les impacts économiques de la discipline du design en Hauts-de-France. designScope® est un outil de soutien pour une meilleure compréhension et mobilisation des ressources du design à l’échelle du territoire régional, et à visée nationale.
C’est en 2018 qu’est née la volonté de disposer de données relatives à l’impact économique du design en Hauts-de-France. Ajoutons à cela, l’intention, aussi, de comprendre plus en détail la créativité d’un territoire. Quel est le retour sur investissement d’une prestation de designer en entreprise? Notre territoire est-il créatif? Comment le mesurer, l’analyser Comment évolue-t-il? Beaucoup de questions et la détermination de formaliser des enquêtes pour récolter des chiffres, dont les résultats seraient une façon de convaincre, d’apporter une aide à la décision supplémentaire auprès des commanditaires. Enfin, il s’agirait de mettre en forme des outils, permettant l’observation d’une région, d’un département ou d’une métropole, qui à terme pourrait être représentatif d’un pays. Et permettre des points de comparaison d’un territoire à l’autre.
Structuré lors des Assises du design à Paris à la toute fin 2019, le dispositif s’affine réellement post-covid même si en février 2020, avant confinement, le lancement officiel à la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille permet tout juste de le formaliser à travers un nom suivi d’une baseline: «designScope, dispositif d’observation, d’analyse et d’évaluation permettant de mieux comprendre les impacts économiques de la discipline du design en Hautsde-France».
Trois axes se précisent, donnant ainsi des orientations d’études ayant pour missions de mieux comprendre la demande en design en entreprises, l’offre en design du côté des designers, quel que soit leur statut (interne, free-lance, agences). Le dernier axe étant celui de la formation, qui consiste dans un premier temps à la réalisation d’une cartographie des formations et écoles de design en région, y compris sur le versant belge. Le territoire de Saint-Étienne a souhaité prendre part à ce travail. La formalisation des enquêtes est alors partagée: les designers seront observés à Saint-Étienne à l’échelle de la métropole sur la base d’un questionnaire bâti par leurs soins, tandis que dans le même temps, nous nous saisissons de l’observation des entreprises régionales grâce au soutien de la Région Hautsde-France, piloté par lille—design. Et vice versa.
Aujourd’hui, nous livrons les résultats d’une vaste enquête régionale concernant la demande en design auprès de 605 entreprises ayant répondu au questionnaire. Fort de cette analyse, il s’agit à présent, pour lille— design, de la partager à l’échelle nationale. Et de prendre en compte les freins à la démarche design afin de pouvoir, autant que possible, les lever à notre échelle.
Le dispositif régional appui aux contrats de branches a permis le financement de cette enquête, y compris la mise en forme du présent livrable. Nous tenons à remercier sincèrement la Direction de la formation professionnelle, Service pilotage et animation partenariale de la Région Hauts-de-France pour ce précieux soutien, sans qui rien n’aurait vu le jour.
Céline SAVOYE Directrice de lille—design